Jacinda Ardern démissionne de son poste de première ministre
Il est peu courant de voir des personnes ayant atteint le sommet de leur carrière prendre la décision de se retirer. Cependant, la Première ministre de la Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, a annoncé qu'elle ne se représentera pas aux prochaines élections, malgré l'émotion qu'elle ressent. Ce n’est pas la tristesse et le regret qui manque face à cette décision, elle déclare alors : "Aujourd’hui j’annonce que je ne me représenterai pas aux prochaines élections. Je sais ce que demande ce boulot et je n’ai tout simplement plus l’énergie pour lui faire honneur". Les raisons de sa démission semblent alors être liées au manque d'énergie qui est demandé à ce post à hautes responsabilités.
La décision de la Première ministre, Jacinda Ardern, de ne pas se représenter aux prochaines élections a surpris tout le monde, tant en Nouvelle-Zélande qu'à l'étranger. Pourtant, depuis son arrivée à ce poste, il y a cinq ans et demi, elle a su se faire remarquer. À l'âge de 37 ans, elle est devenue la plus jeune dirigeante du gouvernement dans le monde. Elle a su faire briller son pays à travers son empathie, notamment après l'attentat meurtrier dans une mosquée.
Chris Hipkins succédera à Jacinda Ardern
Après la démission de la Première ministre Jacinda Ardern, qui a déclaré ne pas avoir suffisamment d'énergie pour se représenter aux prochaines élections législatives annoncées en octobre, le Parti travailliste néo-zélandais a rapidement pris une décision. Chris Hipkins, actuel ministre de l'intérieur, de l'éducation et des services publics, a été élu pour diriger le groupe parlementaire de centre gauche. En tant que chef du parti au pouvoir, il deviendra automatiquement Premier ministre et mènera la campagne électorale. Il prêtera serment mercredi et déclare : « Je me sens plein d’énergie et d’enthousiasme, et j’ai vraiment hâte de me lancer dans le travail. » s’était-il réjoui avant même son élection. « Je pense que l’opinion néo-zélandaise a vu le travail que j’ai fait. »
Source : Le Monde